Rapport sécurité exposé lors de l’Assemblée Générale 2025.

Synthèse écrite à partir des documents fournis par Francis TANGUY, délégué sécurité démissionaire.

1. L’évolution de la législation.

L’installation d’un kit VAE sur son vélo est aujourd’hui encadré par une législation spécifique qui ne cesse d’évoluer et de nous interroger comme en témoigne la publication du nouveau décret du 9 août 2023…

Un article de Denis VITIEL, délégué national à la sécurité, met en garde les cyclotouristes sur les risques que comporte le montage « par soi même » d’un kit VAE…

2. Le sas cyclable.

Les associations d’usagers du vélo réclament la supression des feux en position basse incitantant les automobilistes à se rapprocher des feux… D’autant plus lorsqu’il existe un « s.a.s vélo », espace réservé aux cycles devant un feu tricolore, afin que ceux-ci ne soient pas dans l’angle mort des véhicules… Normalement des feux spécifiques leur permettent de démarrer en avance, mais c’est rarement le cas…

3. Commotion cérébrale après une chute.

Les cyclotouristes doivent être informés des symptômes qui peuvent alerter les accompagnants sur la gravité d’une commotion cérébrale… La perte de connaissance ne survient en fait que dans 10 % des cas… Un trouble de l’équilibre qui se prolonge des maux de tête, une vision altérée, des nausées, des vertiges, des vomissements, un discours confus, tous ces symptômes doivent nous alertés sur la gravité du traumatisme…

Les conditions de convalescence doit aussi nous interpeler… De la patience, du repos, une alimentation équilibrée, et surtout une reprise de la pratique sportive très progressive dans la durée, la fréquence et l’intensité…

4. Un rappel du code de la route…

Quelque soit le vélo, il doit être toujours muni d’un timbre avertisseur, sonnette ou grelot…

Lorsque la nuit tombe tout vélo sur la voie publique doit être équipe d’un feu avant blanc ou jaune et d’un feu arrière rouge… De plus, les vètements les roues et les pédales doivent comporter des éléments réfléchissants…

Il est interdit de rouler à plus de deux de front !

Si rouler à deux de front est autorisé, on doit se remettre en file indienne dès qu’un véhicule veut nous doubler et aussi dès la chute du jour…

Quoiqu’il en soit, rouler à deux de front même sur les petites routes, c’est toujours délicat et souvent dangereux… On ne peut que préconiser la file indienne et attirer particulièrement l’attention des organisateurs de randonnées sur le fait qu’ils doivent combattre la tendance extrêmement dangereuse de certains cyclos à rouler en peloton comme des coureurs cyclistes…

En ville, la distance pour doubler les véhicules à l’arrêt est la distance que vous jugez nécessaire à votre sécurité, c’est-à-dire qu’elle n’est plus de 0,80 cm ou 1 m comme préconisé auparavant…

C’est une information issue d’un stage sécurité avec Denis Vitiel, délégué national sécurité dont a pu bénéficier l’auteur de ces lignes…

5. Recommandations

6. Le bilan des accidents de la route chez les cyclos de l’Aisne (affiliés à la FFCT)…

On compte 5 accidents déclarés en 2024. Ils concernent les clubs de Crépy, Chauny, Villers-Cotteret, Hirson et un membre individuel… Ces accidents ont générés des blessures légères avec hospitalisations, et bien sûr des dégats matériels…

On peut dénombrer une chute en groupe, deux chutes seuls dont une perte de contrôle sur gravillons, une perte de contrôle sur chaussée boueuse et un cyclo renversé par un poids lourd, en ville, dans un sas cyclable…

Cet accident nous malheureusement apporté quelques règles qui peuvent desservir d’ailleurs les victimes cyclistes :

_ les gendarmes ne sont pas obligé de faire un constat si l’hospitalisation dure moins de 24 heures…

_ Ils sont obligés de faire un rapport mais celui-ci n’est pas transmis à la victime…

_ Ils doivent le remettre à l’assureur ou à l’avocat qui défend les intérêts de la victime… Seulement si ceux-ci le réclament…

7. L’interdiction des feux clignotants…

Un récent décret est venu semer le trouble dans l’esprit des cyclotouristes qui se sont vus interdire l’utilisation des feux clignotants arrières sur leur vélo, matériel dont l’usage a par ailleurs été sanctionné par la maréchaussé à hauteur d’une amende de 11 euros, dans certains territoires de la métropole…

Sur le sujets, les avis divergent… Certains ont interprété le décret en ce qu’il mentionne que le clignotement est prohibé si et seulement si la lumière du jour est faible ou pendant les périodes nocturnes… Mais certains y voient une interdiction complète !

Que dit le décret ?… Ceci :

« … La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, tout engin de déplacement personnel motorisé ou cycle doit être muni d’un feu de position arrière. Ce feu ne doit pas être clignotant et doit être nettement visible de l’arrière lorsque le véhicule est monté. Tout engin de déplacement personnel motorisé ou cycle peut être muni d’un feu de position arrière supplémentaire répondant aux mêmes caractéristiques. Le conducteur peut porter sur lui un tel feu… »

Chacun jugera de l’interprétation à donner à ce décret…

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